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Les rennes de Canal Sat : qui ne se souvient pas d’eux ? Ces animaux complètement psychotiques ont profité de leur don de parole pour harceler la France pendant des années au sujet des chaînes satellites. Mais en 2013, disparition totale et silence de Canal sur ce mystérieux évanouissement. Jusqu’à ce que Fanny Michoul, une jeune employée de banque à Rennes, retrouve un bois de renne Canal Sat dans son pack de dinde de Noël en tranche de chez Leclerc.

Dans les conduits d’aération, les détectives ont découvert Jérôme Bonaldi, coincé là depuis 1999.

Le renne vire au cauchemar

C’est le choc chez les Michoul lorsque Fanny, 23 ans, mord dans son dinde-beurre-anchois de Noël et casse la dent en or que lui avait léguée sa grand-mère. Après avoir soigneusement disséqué son sandwich, Fanny découvre un morceau de bois de renne de plus de 75 centimètres. Elle appelle immédiatement le Service Client de Leclerc et confie son histoire 14 heures plus tard à Jean-Pierre, un homme à l’accent marocain.

Des appels comme ça, Leclerc en recevra plusieurs : un sabot dans une boîte de petits pois, une truffe rouge dans un paquet de Spécial K, une boule de poil dans une tranche de Brie. Après avoir mis son équipe de détectives Nos Terroirs ont du Talent sur le coup, Leclerc découvre le pot aux roses.

L’horreur au rendez-vous

Infiltrés dans les conduits d’aération du sous-sol de Canal , les détectives tombent sur un véritable charnier. « Jean-Michel Aphatie et Mouloud Achour étaient en train de finir le dernier renne à coups d’invendus de H et mettaient les morceaux dans une terrine de lapin » témoigne Francois Charbon, enquêteur en chef et chargé de viande marque Repère. Les membres de l’équipe de Leclerc rentreront cependant sans preuves, les photos étant interdites dans les locaux de Canal .

Un témoin anonyme a bien voulu nous confier que la direction de la chaîne cherchait à se débarrasser de ces rennes de plus en plus embarrassants pour les remplacer, à terme, par des clones de Nabilla élevés en laboratoire. Doria Tillier a également reconnu que les rennes avaient été torturés avec une écoute répétée de leurs propres chansons de Noël à la con, « pour leur faire ce qu’ils nous ont fait à nous». Désormais, l’affaire est entre les mains de la justice à qui nous avons transmis le dossier. Mais on nous prévient qu’il n’est pas impossible que l’on retrouve des blocs de marionnettes des Guignols et des tranches de miss météo dans des salades de poulpe.

Crédit photo : findupetrole.canalblog.net