Alors que la France est en totale retenue, on se demande ce qu’une direction de la formation peut encore faire. La formation continue sur le lieu de travail est actuellement interdite et, selon une étude menée l’an dernier parmi les principaux groupes de CAC 40, représentait 83 % des heures de formation enregistrées. Donc, la fonction de formation devrait devenir techniquement sans emploi ? Rien n’est moins sûr.
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Répondre aux nouveaux besoins en formation
Le Covid-19 est d’abord et avant tout pour faire face à l’urgence. Il faut quelques jours, voire des heures, pour repenser profondément son organisation du travail. Cela implique inévitablement de nouvelles façons de faire, et la formation doit donc être abordée de toute urgence.
On pense évidemment au télétravail. Le télétravail n’est pas naturel. On l’a appris. Et le directeur des télétravailleurs, il a encore plus appris.
Vous pouvez également penser à toutes les professions qui doivent assurer la continuitédu service : personnel médical et social, équipes d’entretien qui doivent garder l’équipement pendant qu’ils ne tournent plus, jusqu’aux formateurs, enseignants, vendeurs qui doivent réinventer leurs métiers pour le temps de confinement.
La fonction d’entraînement devra démontrer son agilité. En quelques jours, il doit produire à la fois de nouveaux contenus et de nouvelles façons de les acheter, puisque la formation en face à face, largement dominante, ne peut plus être utilisée. Sudely dit qu’il est à peine perdu si la crise dure moins d’un mois. Il sera très différent si les entreprises seront obligées de s’installer dans une crise qui dure jusqu’à l’été et qu’un temps assez long sépare la phase de confinement total du retour à l’activité normale, définie par l’administration française comme étape 4.
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Profitez de l’inactivitétemporaire d’investir dans les compétences
Si la crise sanitaire persiste, la fonction de formation sera convoquée pour transformer l’inactivité temporaire en investissements dans les compétences. Tout le monde ne peut pas travailler à distance, et le chômage partiel n’est pas une solution durable.
Au cours de la crise financière de 2008, les entreprises, notamment industrielles, avaient utilisé le DIF et la période de professionnalisation pour réduire les effets du chômage partiel. La solution a été bénéfique pour tout le monde, tant pour les employés que pour les entreprises. Et les OPCA ont montré une bonne capacité à réagir.
Que se passera-t-il en 2020 ? La réforme de 2018 a réduit de nombreux leviers d’action. Avec un CPF entre les mains des employés, et OPCO qui ne peut agir que par le plan d’alternance et de développement des compétences de moins de 50 employés, les fonctions de formation des entreprises devront gérer à partir du soleil. Il est urgent d’investiren formation à distance pour former leurs employés et ainsi se préparer à la sortie de la crise.
On espère ou on espère que le ministère du Travail aidera les entreprises qui souhaitent s’engager dans de telles politiques de formation. Pour ce faire, elle doit toutefois décider de réaffecter les fonds du PIC pour les demandeurs d’emploi aux salariés existants. Cela nécessitera une fois de plus beaucoup d’agilité, sans parler d’une réorientation complète de la politique.
En plus du manque de fonds, l’entreprise peut faire face à un manque d’approvisionnement. Cette crise révélera le peu d’efforts consentis ces dernières années par la formation des praticiens dans le domaine de l’apprentissage numérique et, plus généralement, de l’apprentissage à distance. Bien qu’il soit assez facile de transformer une offre en apprentissage à distance, il n’en demeure pas moins que les fonctions de formation qui n’ont pas investi dans l’apprentissage numérique réaliseront lebesoin de le faire, car ils ne trouveront pas les offres sur le marché pour répondre à leurs besoins.
Se préparer à la crise post-santé
Cet investissement dans l’apprentissage numérique peut être la troisième raison pour laquelle une fonction de formation ne reste pas inactive. S’il n’est pas en mesure de répondre à l’urgence des nouveaux besoins de formation ou d’entreprendre une formation pour réduire les effets négatifs du chômage partiel, il reste à préparer l’avenir.
La crise sans précédent de Covid-19 laissera des traces. Le télétravail à grande échelle sapera profondément les pratiques de travail et la formation. Pour bouger, il faudra une raison sérieuse à l’avenir ! Formations classiquesPrésenté, 12 personnes autour d’un U et l’entraîneur commentant sa présentation, il est susceptible d’avoir encore moins d’afficionados qu’avant.
Les fonctions de formation des entreprises devront accélérer l’innovation pédagogique. Leurs équipes peuventProfitez du temps disponible pour enrichir leurs bibliothèques avec du contenu numérique et former l’apprentissage à distance. Ce qui, soit dit en passant, est beaucoup plus large et plus pertinent que la simple diffusion de ressources de formation numériques par le biais d’un LMS.
Pour aller plus loin… 10 touches pour tourner l’entraînement à distance face à face.
Tout cela sera très utile pour venir à l’école, quand la crise de la santé, probablement et malheureusement, cèdera la place à la crise économique. Et que les solutions de formation devront être mises en œuvre beaucoup moins cher qu’avant la COVID-19.