© Getty Images Alors que l’épidémie de coronavirus continue de se propager, la continuité pédagogique s’est établie depuis le début du confinement. Le Ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, a proposé, depuis la fermeture des écoles le 16 mars, la plateforme d’enseignement à distance « Ma classe à la maison » initiée par la CND pour garantir l’apprentissage à domicile.
Le ministre a également mentionné son désir d’assurer la continuité de l’éducation par le contact avec les élèves et leurs familles. « Pour s’assurer qu’aucun étudiant ne reste sur le bord de la route, nous appelons aussi chaque famille chaque semaine », a-t-il promis dans une interview avec le Parisien.
Mais après deux semaines d’accouchement en France, les enseignants deviennent de plus en plus difficiles. « Au total, je suis 120 élèves de cinq classes, et à ce stade il y en a environ 40, pour lesquelles je n’ai aucune nouvelle « , explique un professeur d’histoire àune université REP en Seine-Saint-Denis à l’AFP. « Cela ne signifie pas nécessairement qu’ils échouent complètement parce qu’ils n’ont tout simplement pas de matériel informatique », poursuit-elle.
« Dans une classe de 27 élèves, je n’ai pas de courriel de 17 familles quand j’envoie des devoirs, c’est beaucoup », dit un enseignant des écoles de Vincennes aux Obs.
inégalités
En outre, les inégalités entre les étudiants augmentent. Sophie Venetitay, secrétaire générale adjointe du SNES-FSU, parle de « deux angles morts » sur LCI. « Les familles ne peuvent pas se permettre d’être contactées. » D’autres élèves, d’autre part, « reçoivent bien les messages, mais ne répondent pas » et semblent un peu perdus chez eux. Nous ne sommes pas en mesure d’avoir cette relation étroite qui existe en classe », explique-t-elle.
Le secrétaire de laSnuipp-FSU de Paris, Elisabeth Kutas, dit LCI que dans les familles populaires « les parents travaillent souvent dans des activités qui sont considérées comme « essentielles » et ne peuvent pas aider leurs enfants « .
Le manque d’espace dans un appartement dans des environnements défavorisés peut augmenter les problèmes liés à l’enseignement à distance. « Nous ne sommes pas dans le télétravail, mais dans une forme non réglementée de travail à distance. Loin des instructions du ministère, tout le monde fait ce qu’il peut », a déclaré le secrétaire du syndicat de Paris.
Les inégalités doivent également être dénoncées, selon le niveau. « Tous nos élèves ne savent pas comment faire, seuls les meilleurs, les réponses les plus intégrées pour nous. « Seuls les meilleurs comprennent l’interface qui leur est offerte de leur envoyer les cours et les documents à remplir et seulement les meilleurs les remplir à la fin ».
Certains enseignants ont aussi du mal à s’y habituer, comme ce professeur de CM2 parisien, créé par LCIest interviewé. « Nous avons été confrontés à des faits accomplis, nous n’avons pas été formés pour travailler à distance », dit-il. « Nous n’avons reçu que des outils en ligne et une boîte aux lettres qui n’ont pas fonctionné hier. J’utilise mon PC, que je partage avec ma fille… »
Les enseignants travaillent plus que d’habitude
Alors que les enseignants tentent d’assurer la continuité de l’enseignement, la communauté éducative a été fondée par une sentence controversée du porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. En fait, mercredi 25 mars, ses remarques sur les « enseignants qui ne travaillent pas » ont suscité un véritable tollé.
Le secrétaire d’État auprès du Premier ministre s’est excusé sur Twitter. « Mea culpa. Mon exemple n’était vraiment pas la bonne chose. Je suis le premier à mesurer à quel point l’engagement quotidien des enseignants est extraordinaire », a-t-elle tweeté. En réponse à Sibeth Ndiaye, Jean-Michel Blanquer a déclaré que leAu contraire, les enseignants sont « très forts sur le lieu de travail et d’une manière quelque peu inhabituelle ».