une étude approfondie sur le marché français des POSDébut décembre, Xerfi a publié . Sous le titre « The Point of Sale Advertising Market (POS) — Market Forecasts up to 2018 — Challenges and Opportunities for the Digitalization of POS », un aperçu des nouvelles stratégies publicitaires des annonceurs a été donné. De nouveaux modèles émergent, comme l’utilisation du POS numérique, en complément du POS traditionnel.
Augmentation des dépenses de POS
Alors que le marché de la publicité est en crise , la publicité au point de vente (POS) se distingue car les annonceurs préfèrent utiliser des médias non médiatiques pour promouvoir leurs produits et services. Quoi qu’il en soit, ce sont les leçons d’une étude publiée par le Cabinet Xerfi début décembre. Dépenses dans la POSCe montant s’élèverait à près de 1,15 milliard en 2014 ( 1% par rapport à 2013) et à 1,3 milliard en 2018. Selon les experts Xerfi, ils seraientmême croître de 2,5 % par an et représentent 4,6 % du marché publicitaire traditionnel. Selon Anne Césard, responsable de l’étude, cette utilisation croissante de POS serait soutenue notamment par la refonte des concepts de vente et de nouvelles propositions innovantes. Elle explique : « Étant donné la concurrence des joueurs purs, les détaillants choisissent de mettre à jour leurs marques physiques. » Une nouvelle stratégie qui permet aux détaillants de se démarquer des entreprises de commerce électronique et d’offrir une réelle théâtralité de leurs magasins de détail. Au cœur des nouvelles fonctionnalités : la mise en place de POS numériques pour séduire les clients. Sur le menu : l’apparition de terminaux tactiles et de tablettes dans les magasins.
Stratégies des marques cosmétiques comme modèles
« Pour profiter de ce dernier canal de croissance », explique Xerfi, « les spécialistes de la publicité POS s’appuient sur l’historiqueMarchés POS tels que les parfums et les cosmétiques. « En effet, la promotion des produits dans ces mondes sensoriels se concentre souvent sur des produits haut de gamme grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux et de techniques de pointe et hautement innovantes. L’auteur nous donne l’exemple de Sephora, qui teste régulièrement des appareils numériques, tels que le « tapis magique » (affichage interactif au sol en temps réel) ou le présentoir avec affichage numérique (sortie d’affichage classique d’un moniteur et bandes magnétiques pour mettre à jour le contenu). Bien que l’utilisation du PDV numérique augmente, elle ne s’applique pas à tous les distributeurs et complète souvent une offre de PDV traditionnelle . L’étude nous explique : « Les deux dimensions du POS (numérique et traditionnel) ne se contredisent donc pas, mais se complètent. » Il est en effet courant de voir des écrans numériques, des kiosques interactifs et des totems ou des affichages plus classiques dans la même vitrine.C’est un nouveau défi pour les spécialistes POS qui adaptent leurs offres et diversifient leur activité. Par exemple, au printemps dernier, la société Chaméléon Group a présenté sa vitrine « Click&See », qui inclut l’utilisation du smartphone dans le Marketing Point de Vente. L’émergence des technologies numériques permettrait à ses acteurs de « étendre leurs activités traditionnelles à des services tels que la personnalisation des éléments de point de vente et leur installation, mais aussi à des conseils dans les systèmes d’information ou les communications numériques ».
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