Nouveau coup dur pour Dieu. Après avoir avoué sous-traiter la création du Monde à une entreprise chinoise (voir notre article), il a annoncé ce matin la fermeture définitive des portes du Paradis. Une décision bien triste pour ce lieu mythique chargé d’histoire.
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Dieu : « Je suis parti de rien »
Mondialement connu, le Paradis est l’œuvre d’un petit entrepreneur du nom de Dieu. Né de parents inconnus et autodidacte, c’est à l’âge de 23 ans que Dieu créé cet endroit idyllique. Initialement prévu dans ce qui correspond aujourd’hui à la banlieue de Zagreb, le Paradis voit finalement le jour au-dessus des nuages : « La vue valait le coup mais je vous raconte pas la galère pour monter le matos, les pierres et la boule disco géante en or massif » a-t-il confié à notre reporter.
Un lieu de rendez-vous pour les gens bien
Les Paradisiens ont jusqu’au 12 octobre pour quitter les lieux. Les employés seront tous recasés, à l’instar de Saint-Pierre qui retrouvera sa place de videur au Macumba.
Pour promouvoir cet espace d’un nouveau genre, Dieu fait appel à l’agence de publicité Vaticad, spécialistes du storytelling. Ils créent ensemble tout un imaginaire et des produits dérivés. La promotion marche si bien que les gens réservent jusqu’à 100 ans à l’avance pour avoir une entrée et se lèvent chaque dimanche matin pour financer leur future chambre au cours des premiers rassemblements connus de crowdfunding.
Mais en 2008, la crise arrive, et Dieu n’a plus les moyens de faire tourner sa boîte. «Il avait tout investi dans l’immobilier en Espagne, j’ai été con. Pour ce qui est d’organiser des événements, je faisais des miracles, mais il avoue que j’avais un rapport malsain avec l’argent», nous raconte le fils de Dieu qui est également Dieu lui-même.
Une page se tourne
Attristé mais résigné, Dieu est donc apparu ce matin devant, au-dessus et derrière les caméras de télévision. Dans un costume trois pièces signé lui-même, l’homme d’affaires a révélé que les caisses du Paradis étaient vides et qu’aucune solution de financement n’avait été trouvée. Les contacts avec la banque Goldman Sachs n’ont finalement rien donné. Celle-ci a préféré venir en aide à l’Enfer, voisin du Paradis situé au n°666 de la rue des Cieux, en finançant l’achat d’une cinquantaine de volcans et d’instruments de tortures certifiés ISO 9000.