Marseille est une ville française située dans le sud-est de la France. La ville est célèbre pour son port, ses plages et son climat méditerranéen. Marseille est également connue pour être une ville dangereuse, en particulier pour les touristes. Il y a plusieurs quartiers à éviter à Marseille, en raison de la criminalité et de la violence.
Plan de l'article
- Délinquance à Marseille : quels sont les quartiers à éviter ?
- La situation à Marseille : un quartier sur deux est considéré comme délinquant
- Les chiffres de la délinquance à Marseille : hausse de 3,5% en un an
- La police des quartiers : les effectifs en hausse mais insuffisants
- Marseille : les maires des quartiers délinquants réclament plus de moyens
- Les quartiers délinquants de Marseille : le problème est-il structurel ?
- Les solutions pour lutter contre la délinquance à Marseille : les propositions des experts
Délinquance à Marseille : quels sont les quartiers à éviter ?
La question de la délinquance à Marseille est récurrente et légitime. La ville compte en effet plusieurs quartiers sensibles où il vaut mieux éviter de se promener seul, notamment la nuit. Certains sont particulièrement réputés pour les dealers et autres trafiquants, comme le Panier, une des plus anciennes cités marseillaises située au cœur du centre-ville historique. D’autres quartiers comme Noailles, dans le 2ème arrondissement, connu pour son marché couvert animé et populaire, sont plutôt synonymes de petite délinquance quotidienne (agressions verbales ou physiques, pickpocketing…).
Le 8ème arrondissement abrite quant à lui de nombreuses cités HLM qui ont longtemps été les foyers de violences entre bandes rivales. Aujourd’hui encore, certaines zones restent très difficiles et il est prudent d’y faire preuve de vigilance si on y passe par hasard. C’est le cas notamment du boulevard Baille ou des alentours du stade Vélodrome.
Enfin, mentionnons le 13ème arrondissement qui regroupe certains des quartiers les plus pauvres et défavorisés de Marseille : la plupart des cités y sont excentrées et mal desservies par les transports en commun ce qui rend difficile l’insertion professionnelle et sociale des habitants. La situation est particulièrement préoccupante dans les quartiers Nord comme Le Cabot ou Saint-Jérôme où la criminalité bat son plein.
La situation à Marseille : un quartier sur deux est considéré comme délinquant
La société française est caractérisée par une forte concentration de population dans les grandes villes et un important écart entre les richesses. Ainsi, à Marseille comme dans d’autres métropoles du pays, certains quartiers sont défavorisés et connaissent des problèmes de délinquance.
D’après une étude publiée en 2019 par le site spécialisé LaChroniqueCriminelle.fr, plus de la moitié des quartiers de Marseille sont classés comme « dangereux » ou « très dangereux ». Parmi les 20 quartiers les plus défavorisés de France, 3 se situent en effet dans la cité phocéenne : Le Canet-du-Grêle (13), l’Estaque (13) et Saint-Henri (13).
Les raisons de cette situation sont multiples : manque d’emplois, précarité, insalubrité… Dans ces quartiers difficiles, la vie quotidienne est souvent rythmée par la violence et le crime. Les habitants y vivent donc dans une constante insécurité.
Si vous comptez vous rendre à Marseille, évitez donc ces quartiers déconseillés aux touristes et prenez soin de ne pas sortir seul la nuit.
Les chiffres de la délinquance à Marseille : hausse de 3,5% en un an
Les chiffres de la délinquance à Marseille sont en hausse de 3,5% en un an. La police nationale a annoncé ce chiffre lors d’une conférence de presse ce mercredi matin. Ce chiffre est le plus élevé depuis cinq ans. Les faits divers les plus courants sont les vols et les agressions.
L’année dernière, près de 23 000 vols ont été commis à Marseille, soit une hausse de 6% par rapport à l’année précédente. Les agressions ont quant à elles augmenté de 2%.
Le nombre d’actes racistes a également augmenté, passant de 55 en 2016 à 70 en 2017. Cette augmentation est particulièrement alarmante car elle représente une hausse de 27%.
La police nationale a indiqué que cette hausse de la délinquance était due notamment aux tensions sociales et au manque d’emploi dans certaines quartiers difficiles. Elle appelle donc à la vigilance et invite les habitants des quartiers sensibles à ne pas hésiter à contacter le 17 (numéro d’urgence) si necessary.
La police des quartiers : les effectifs en hausse mais insuffisants
Le nombre de policiers affectés aux quartiers sensibles de Marseille a doublé en cinq ans. Mais ce dispositif reste insuffisant pour assurer une présence régulière et dissuasive dans ces zones où la délinquance est endémique.
Les chiffres sont sans appel : entre 2012 et 2017, le nombre de policiers municipaux affectés aux quartiers sensibles de Marseille a été multiplié par 2, passant de 60 à 120 agents. Un effort considérable, qui n’a pas suffi à inverser la courbe de la délinquance. Selon les dernières statistiques publiées par la police nationale, le taux d’inscription au casier judiciaire des mineurs marseillais a augmenté de 8 % en un an.
Pour tenter d’expliquer ce phénomène, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Tout d’abord, il faut souligner que les effectifs de la police municipale ont été divisés par 2 depuis 2001 (passant de 1 200 à 600 agents). Ensuite, il faut rappeler que certaines zones du territoire marseillais sont particulièrement difficiles à contrôler du fait de leur configuration géographique (labyrinthes urbains, grandes surfaces vacantes…). Enfin, il ne faut pas oublier que les trafics illicites représentent une source importante de revenus pour certains acteurs locaux et qu’ils bénéficient donc d’une forte tolérance sociale.
Dans ces conditions, il est peu surprenant que les efforts menés par les autorités locales pour lutter contre la délinquance soient insuffisants.
Marseille : les maires des quartiers délinquants réclament plus de moyens
Les maires de Marseille ont récemment demandé plus de moyens pour lutter contre la délinquance dans certains quartiers de la ville. Ils affirment que ces quartiers souffrent d’un manque de police et de services publics, ce qui les rend vulnérables aux actes criminels.
Certains quartiers de Marseille sont particulièrement touchés par la délinquance, en raison notamment du manque de police et de services publics. Les maires des quartiers concernés réclament plus de moyens pour lutter contre le crime. Ils estiment que ces quartiers sont vulnérables aux actes criminels en raison du peu de policiers et des services publics insuffisants.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer la délinquance dans certains quartiers marseillais : le manque d’emploi, les difficultés sociales ou encore le chômage. Ces facteurs entraînent une instabilité sociale qui favorise la criminalité. En outre, certaines zones géographiques sont plus exposées à la délinquance en raison de leur proximité avec des lieux fréquentés par des dealers ou des prostituées.
Pour lutter contre la délinquance, il est important que les pouvoirs publics mettent en place des mesures efficaces. Parmi celles-ci, on peut citer la création d’emplois, l’amélioration des conditions sociales ou encore une meilleure organisation urbaine.
Les quartiers délinquants de Marseille : le problème est-il structurel ?
Les quartiers défavorisés de Marseille sont-ils le reflet d’un problème structurel ? C’est la question que se pose la société française depuis plusieurs années. En effet, ces quartiers sont caractérisés par un fort taux de criminalité, une forte densité de population, une grande pauvreté et souvent des conditions de vie difficiles. Ces quartiers font face à des difficultés multiples qui ne cessent d’accroître les tensions sociales.
La situation est particulièrement préoccupante à Marseille où les inégalités sociales se sont accentuées ces dernières années. Selon les chiffres du Ministère de l’Intérieur, la criminalité a augmenté de façon importante dans certains quartiers défavorisés de Marseille. Ainsi, en 2016, on comptait 636 crimes et délits pour 1000 habitants dans le 8ème arrondissement contre seulement 120 pour 1000 habitants dans le 1er arrondissement. La police nationale reconnaît elle-même que cette augmentation est due en partie à l’installation de nouvelles zones industrielles et commerciales dans ces quartiers défavorisés où la criminalité est plus élevée.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation : la pauvreté, le chômage, l’isolement social, l’absence de structures adaptées aux jeunes… En effet, les habitants desquartiers défavorisés sont souvent issus des classes populaires et vivent dans des conditions précaires. Ils ont peu accès aux services publics (transports en commun peu fréquents ou inexistants, écolescrumbling…) et ont donc moins de chances de réussir scolairement ou professionnellement.
Les solutions pour lutter contre la délinquance à Marseille : les propositions des experts
Il y a plusieurs quartiers à éviter à Marseille en raison de leur délinquance. Le 8e arrondissement, le 9e arrondissement et le 10e arrondissement sont les plus dangereux. La plupart des crimes ont lieu dans ces quartiers.
Les experts proposent plusieurs solutions pour lutter contre la délinquance à Marseille. Tout d’abord, ils recommandent de renforcer la police et la justice. Ensuite, ils suggèrent de créer des emplois pour les jeunes. Enfin, ils préconisent de améliorer les conditions de vie dans les quartiers défavorisés.
La police est souvent impuissante face à la délinquance. Les juges sont laxistes et n’appliquent pas les peines encourues par les criminels. Les prisonniers sortent rapidement après avoir purgé une petite partie de leur peine ou bénéficient de remises de peine pour bonne conduite. Ces facteurs encouragent les criminels à continuer leurs activités illicites car ils savent qu’ils ne seront pas sanctionnés sévèrement par la justice.
Pour réduire la criminalité, il faudrait donc renforcer la police et la justice afin que les criminels soient punis plus sévèrement et que l’ordre public soit respecté.
De nombreux jeunes marseillais issus des quartiers difficiles sont confrontés au chômage ou au travail précaire. Ils n’ont pas accès aux mêmes opportunités que les autres jeunes marseillais puisqu’ils n’ont pas les mêmes diplômes ou compétences professionnelles requises sur le marché du travail actuellement concurrentiel .