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A-t-on encore le droit de faire des balades à dos d'éléphant ? - MQI

A-t-on encore le droit de faire des balades à dos d’éléphant ?

En Inde, le tourisme animalier est en plein essor. Dans ce contexte, il est devenu très courant de voir des touristes monter à dos d’éléphant pour des balades dans la jungle. Mais cette pratique est-elle vraiment éthique ? Dans cet article, nous allons examiner le droit et la moralité de faire des balades à dos d’éléphant en Inde et débattre des avantages et des inconvénients de cette pratique.

Définition du concept de balade à dos d’éléphant

Les balades à dos d’éléphant sont une activité touristique très populaire en Asie, particulièrement en Thaïlande et au Sri Lanka. Celle-ci consiste à monter sur le dos d’un éléphant et à se faire promener par un mahout (soit l’entraîneur ou gardien de cet animal) durant quelques heures. Une telle expérience est considérée comme étant magique pour les voyageurs qui profitent du paysage autour d’eux ainsi que des possibilités de photographier ce magnifique animal.

Pourtant, la chose n’est pas sans controverse, car plus on révèle l’impact que peut avoir l’utilisation des animaux sauvages à des fins commerciales sur leur bien-être global, moins il semble acceptable pour beaucoup d’amoureux des animaux de continuer cette pratique. Dans certains cas, les techniques utilisées pour dresser les éléphants ont été décrites comme inhumaines et abusives par certaines organisations internationales dont le World Animal Protection (WAP). De fait, la capture et/ou dressage forcé sont encore couramment utilisés pour convaincre les éléphants de supporter le poids humain. Ainsi donc entre craintes quant au bien-être animal et intérêts commerciaux liés aux attractions tourismiques centrées autour des animaux sauvages , un dilemme moral persiste : doit-on interdire ou reformuler cette activité ?

Il existe actuellement divers points de vue autours du concept « balade à dos d’éléphant » mais chacun a besoin de réflchir attentivement afin d’arriver à une justesse morale objective qui permette une exploitation responsable vis -à–vis du soucis engendré face au bien être animal .

Les pays où l’activité est encore autorisée

Il y a encore certaines destinations touristiques où la pratique des balades à dos d’éléphant est autorisée. Cette pratique se retrouve principalement en Asie, particulièrement en Inde et au Sri Lanka. Ces deux pays sont connus pour leurs nombreuses attractions qui comprennent des éléphants et l’opportunité de prendre part à une balade à dos d’éléphant. En outre, cette activité touristique se trouve également aux Philippines, au Cambodge, en Thaïlande et même dans certains parcs nationaux africains.

Lorsque les voyageurs décident de faire du tourisme sur un animal sauvage tel qu’un éléphant, ils devraient toujours considérer plusieurs facteurs importants avant de partir: le respect et le bien-être animal doivent être prioritaires si on veut profiter pleinement des moments passés avec les animaux sans causer trop de tort ou nuire à leur état général. Les voyageurs peuvent par exemple vérifier que la structure offrant ce type d’activités soit certifiée par le WWF (World Wildlife Fund) ou tout autre organisme chargé de superviser l’application stricte des normes hôtelières internationales concernant la conservation animale et contribuer activement au maintien d’une population stable pour cet animal menacé; De cette manière ils seront assurés que les moyens mis en œuvre ne sont pas inappropriés ni abusifs car souvent pour pouvoir monter sur un éléphant celui-ci subira une longue période d’entraînement durant laquelle il fera face à divers types de maltraitances comme utiliser une pointe métallique appelée « ankush »pour punir ou contrôler son comportement .

Les conséquences négatives de cette pratique

La pratique des balades à dos d’éléphant est une activité touristique très populaire, mais elle implique de sérieuses conséquences négatives pour l’environnement et la santé des animaux. Depuis quelques années, cette industrie a fait l’objet d’un débat intense sur les droits humains et les principes éthiques.

Tout d’abord, le bien-être des éléphants est gravement menacée par ces excursions. Les entraîneurs utilisent généralement la violence physique et psychologique pour contraindre les animaux à transporter des passagers pendant de longues heures chaque jour. Certains font même subir aux éléphants un dressage cruel qui peut prendre jusqu’à sept ans avant que ces animaux ne soient aptes aux randonnés sur leur dos. Outre ce problème, il y a également celui du stress engendré chez l’animal car il doit supporter une grande quantité de poids tout au long de sa promenade : en effet, si vous voyagez à plusieurs personnes ou si votre sac est trop rempli alors vous risquez de blesser son dos fragile sans même vous en rendrez compte ! Ainsi, non seulement les conditions imposent une immense souffrance morale aux mammifères emblématiques mais elles favorisent aussi leur surexploitation physique.

Les alternatives pour observer les éléphants

En raison des conséquences négatives sur la santé et le bien-être des éléphants, de plus en plus de touristes s’interrogent quant à la question : est-il encore possible de faire des balades à dos d’éléphant ? Afin que les voyageurs puissent admirer les animaux sauvages sans compromettre leur santé ou altérer leur vie naturelle, il existe désormais une multitude d’alternatives pour observer et apprendre à connaître les éléphants.

Tout d’abord, l’observation des éléphants « libres » offre aux touristes un aperçu unique du comportement naturel du plus grand mammifère terrestre. À travers cette activité, il est possible de contempler ces magnifiques créatures tandis qu’elles se promènent tranquillement dans la savane africaine ou paissent autour des cours d’eau asiatiques. En outre, ce type de safari axée sur l’observation relativement passive favorise très souvent aussi la rencontre avec une variété impressionnante d’autres espèces animales telles que les lions, rhinoceros et gazelles qui partagent merveilleusement le terrain avec eux. Il va sans dire qu’une telle expérience spontanée est presque toujours beaucoup moins stressante pour les visiteurs – mais également pour les animaux !

Deuxièmement, certaines réserves animalières proposent maintenant diffrents types de programmes interactifs qui permettent aux invités humains non montés (et parfois montés) entrer en contact direct avec les pachydermes avides et bienveillants.

Les mesures de protection mises en place

pour sauvegarder les éléphants en danger sont-elles suffisantes ?

Le tourisme à dos d’éléphant est une activité qui remonte à des siècles. La pratique a longtemps fait partie intégrante de la culture asiatique et il existe encore aujourd’hui des camps qui proposent cette expérience aux touristes du monde entier. Cependant, comme pour tant d’autres espèces animales, les éléphants sont menacés par l’exploitation humaine et leurs populations diminuent rapidement. Le tourisme à dos d’éléphant soulève donc de nombreuses questions quant à sa moralité et son impact sur l’espèce.

Les avantages du tourisme à dos d’éléphant peuvent être importants pour certaines communautés locales qui vivent au milieu des éléphants sauvages. Dans certains endroits, ce genre de visite permet aux villageois de gagner un revenu supplémentaire en offrant leur service aux touristes tout en gardant un œil sur les troupeaux locaux afin que personne ne s’en prenne directement aux pachydermes ou ne cause trop de dégâts dans leur habitat naturel. De plus, grâce au riche héritage culturel attaché à cette forme particulière de voyage, beaucoup voient le tourisme éthologique comme une façon importante pour promouvoir la conservation des écosystèmes et sensibiliser le public au sort tragique dont sont victimes beaucoup d’espèces animales menacés où qu’ils se trouvent sur notre planète.

Les avis des experts sur le sujet

sont divergents. Certains estiment que des balades à dos d’éléphant peuvent être un moyen de
découvrir les richesses naturelles et le patrimoine culturel, tout en se conformant aux normes
d’hébergement et à la protection des droits des éleveurs. D’autres considèrent que cette activité ne fait qu’exploiter cruellement les animaux sans tenir compte de leur bien-être ou de leur santé.

Il y a plusieurs années, faire une balade à dos d’un éléphant était l’une des principales attractions touristiques qui incitaient les voyageurs du monde entier à visiter l’Asie du Sud Est. Les pratiques traditionnelles consistaient généralement à monter sur l’animal et parcourir jusqu’à 10 km pendant 4 heures ou plus pour découvrir la région autour de soi. Toutefois, depuis quelques années, il y a eu une forte croissance des questions et controverses concernant ce type d’activités touristiques liée au mal-traitement subi par cet animal noble et majestueux comme le suggère certains scientifiques qui effectuaient alors des recherches spécialisés pour documenter comment cette industrie maltraite si cruellement la vie sauvage .

Les associations et ONG engagées pour la protection des éléphants

estiment que non. Les balades à dos d’éléphant sont une activité qui tire profit des éléphants sauvages et domestiqués pour le plus grand plaisir des touristes, mais elles entraînent parfois de nombreux problèmes en ce qui concerne la santé, le bien-être et la survie des éléphants concernés.

Les associations de protection de l’environnement soutiennent que les balades à dos d’éléphant ne devraient pas être autorisées car elles causent un stress considérable aux animaux. La pratique implique souvent leur capture et leur entraînement forcé alors qu’ils suivent une formation intensive destinée à les rendre dociles. Ces processus peuvent endommager physiquement et psychologiquement les éléphants captifs, ainsi qu’exposer cette espèce menacée au braconnage illicite où elle est exploitée comme « jouet » pour divertir les touristes sans se soucier de son bien-être ou de sa conservation.

De plus, lorsque cette activité est proposée sur des sites naturels contenant beaucoup d’espèces protégées, elle augmente considérablement la pression exercée sur l’habitat naturel limité dont disposent les populations locales d’animaux sauvages. Lorsque trop nombreux groupes viennent troubler ce fragile habitat, il peut y avoir un impact considérable sur toute la chaîne alimentaire locale – ce qui signifie que la faune peut être déplacée ou même tuée si elle ne parvient pas à survivre aux modifications subies par son milieu naturel habituel en raison du passage constant des activités humaines (telles que cella liés aux balades à dos d’elephant).