Dans un communiqué très attendu dont le contenu circulait avec plus ou moins d’exactitude dans les couloirs ces derniers jours, le Massachussetts Institute of Age-Related Stuff (MIARS) a annoncé ce matin qu’il n’y avait aucun lien identifiable entre l’âge d’un être humain et l’inscription numérique figurant au bas des verres de cantine de marque Duralex. Cette question qui agitait la communauté scientifique depuis plus de 80 ans, trouve enfin une réponse après 8 ans de recherche sur un échantillon de 8000 personnes à travers le monde et l’utilisation de 46400 verres Duralex.
Duralex a été fondée en France en 1930, son créateur Antoinin Barbot réussissant très vite le tour de force de faire utiliser ses verres pour le recrutement dans l’armée. Méthode abandonnée après 1940 et les doutes sur l’âge réel de ces nombreux soldats des Ardennes qui « avaient quand même vraiment l’air d’être des enfants » selon Pétain.
L’ambitieux projet ‘Duralex Sed Lex’ (à ne pas confondre avec Duralex LED Sex, le projet lumino-érotique de l’artiste japonais Fujima), financé par le gouvernement américain, a donc démontré que dans 1,3% des cas seulement, une personne présentée avec un verre Duralex y découvrait son âge. Mais les choses ne devraient pas pour autant en rester là. La Chine a immédiatement fait part de son indignation et a contesté, par l’intermédiaire du directeur du prestigieux Beijing Institute for Old People (BIOP), le travail de recherche des américains, « clairement victime de graves interférences politiques ». Le BIOP a annoncé lancer ses propres recherches sur un échantillon de 2 millions de personnes. Cette réaction n’est pas une surprise. En effet, le processus de vérification de l’âge des athlètes aux Jeux Olympiques se fait depuis 20 ans à travers la méthode du verre Duralex, avec de forts soupçons que cette méthode et l’utilisation de verres truqués aient permis à de nombreuses gymnastes et plongeuses chinoises d’entrer illégalement dans la compétition.
Shii Chun-Fa est une star en Chine : avec un âge officiellement evalué à 143 ans selon la methode Duralex, elle affirme avoir gardé la forme depuis 1869 en ”faisant de l’exercice physique tous les matins et en travaillant très dur pour le pays”
En France, pays d’origine du verre, c’est la fin du calvaire pour des centaines de personnes qui avaient perdu ou ne disposaient pas de leur acte de naissance et de papiers d’identité, et dont l’âge était déterminé avec plus ou moins de succès par la méthode Duralex. Cette pratique issue d’une loi de 1944 était notamment dénoncée par les associations de défense des migrants, après la fameuse histoire du petit Sofiane, un enfant Rom dont l’âge avait été officiellement arrêté à 74 ans et qui avait été mis en prison après avoir volé dans un Leclerc de Croustignolles.