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<p><strong>ANKARA</strong> – Lors d’une intervention télévisée, c’est avec une émotion réelle que le président turc Recep Tayyip Erdoğan a annoncé que ce lundi 22 octobre 2012 serait le dernier de l’Histoire de son pays.</p>
<p>Le référendum organisé hier a en effet vu une <strong>très large majorité de Turcs (83,6 %) se prononcer en faveur de la loi abolissant le lundi du calendrier turc.</strong></p>
<p>”<em>Le monde entier a toujours détesté le lundi. En prenant cette décision pleine de sagesse et de bon sens, vous avez montré le chemin à prendre au reste du monde</em>”, a notamment déclaré M. Erdoğan dans le discours adressé à ses compatriotes.</p>
<p>Une étude de l’OCDE révèle en effet que près de 78 % de la population mondiale “déteste le lundi” (la proportion atteignant 93 % pour la proposition “déteste le lundi matin”). Pourtant, aucun pays n’avait encore osé franchir le pas franchi par la Turquie hier. Pire, le sujet est parfois tabou : en France, seul le candidat Jacques Cheminade l’avait abordé lors des présidentielles de 2012.</p>
<p>Au-delà de l’avancée sociale annoncée par M. Erdoğan, <strong>la semaine à six jours</strong> s’inscrit dans le programme de relance économique voulu par le parti présidentiel. En supprimant le lundi, le gouvernement compte améliorer le pouvoir d’achat de sa population. Car <strong>supprimer un lundi, c’est également supprimer les dépenses qui lui sont associées</strong> : repas, transports, chauffage… soit une belle économie hebdomadaire pour les ménages turcs.</p>
<p>Reste le problème du décalage avec le reste du monde. En 2033, le 1er janvier turc sera déjà le 17 juin dans le reste du monde.</p>
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