Résumé Si Donald Trump travaillait pour nous, nous devrions dire : « Donald, vous êtes viré — pour incompétence. » Le développeur et la célébrité de la télévision ont dit qu’il ferait un bon président, et peut-être qu’il le ferait — nous ne prenons aucune position à ce sujet. Mais quand il s’agit de mettre les faits au clair, il se retrouve encore et encore sur les bases de la naissance du président Barack Obama. En tant que reporter recrue, il n’y arriverait pas.
- Il affirme que la grand-mère du président dit qu’Obama est né au Kenya. En fait, l’enregistrement auquel il fait référence montre à plusieurs reprises Sarah Obama à travers un traducteur : « Il est né en Amérique ».
- Il affirme qu’aucun hôpital à Hawaï n’a enregistré la naissance d’Obama. Les dossiers hospitaliers sont confidentiels en vertu de la loi fédérale, mais le Centre médical Kapi’olani d’Honolulu a publié une lettre d’Obama l’appelant « le lieu de ma naissance », confirmant ainsi publiquement son lieu de naissance.
- Il insiste sur le fait que la « certification officielle de naissance vivante » produite par Obama en 2008 n’est « pas un certificat de naissance ». Le Département d’État des États-Unis utilise le terme « certificat de naissance » comme terme générique pour inclure le document officiel de Hawaï, qui satisfait aux exigences légales en matière de preuve de citoyenneté et d’obtention d’un passeport.
- Il affirme qu’il n’y a pas de signature ou de numéro de certification sur le document publié par Obama. Encore faux. Les photos du document, que nous avons publié en 2008, montrent clairement ces détails.
- Il dit que les annonces de la naissance d’Obama parues dans les journaux hawaïens en 1961 « probablement » y ont été déposées frauduleusement par ses grands-parents américains maintenant décédés. En fait, un fonctionnaire du département de la santé de l’État et un ancien rédacteur en chef de l’un des journaux ont déclaré que les informations provenaient directement du département de la santé de l’État.
- Il prétend « personne savait » Obama quand il était grand et « personne ne se présente jamais » qui le connaissait comme un enfant. « Si jamais je décide de courir, vous pouvez revenir en arrière et interviewer des gens de mon jardin d’enfants », a déclaré Trump. Eh bien, deux professeurs de maternelle à la retraite dans un reportage de 2009 se rappellent affectueusement avoir enseigné un jeune Barack Obama.
La preuve qu’Obama est né aux États-Unis est tellement écrasante que nous n’avons pas eu grand-chose à dire ces derniers temps sur le genre de prétentions faux que Trump répète. Le haut responsable de l’état civil d’Hawaï a déclaré il y a longtemps, par exemple, que les dossiers confidentiels sous-jacents au certificat de naissance officiel d’Obama montrent qu’il est né à Hawaï et qu’il est « un citoyen américain né naturellement ».
Mais quand une perspective majeure pour la nomination présidentielle républicaine embrasse et répète ces fausses affirmations et théories du complot sans fondement à la télévision nationale, nous sommes obligés de nous replonger dans ce marécage. Pour plus de détails sur où Trump va mal, et la documentation complète des faits, veuillez lire la suite à notre section Analyse.
Analyse Trump a fait plusieurs déclarations erronées de fait lors d’une apparition le 7 avril sur le « Today Show » de NBC, et plus tard dans un appel au « Morning Joe » de MSNBC. citoyen et donc pas qualifié en vertu de la Constitution pour être président.
La preuve de la citoyenneté d’Obama est évidente depuis longtemps pour nous et, nous le pensons, pour toute personne raisonnable ayant un esprit ouvert à la preuve, quel que soit son parti. La Revue nationale conservatrice a convenu il y a longtemps qu’en juillet 2009, quand elle écrivait que « quelques âmes malavisées parmi la droite » avaient acquis le genre de « bêtise » que Trump embrasse maintenant. « Comme Bruce Springsteen, il a beaucoup de mauvaises idées politiques ; mais il est né aux États-Unis, » le Les rédacteurs de la revue ont dit.
La preuve n’est pas seulement l’acte de naissance officiel délivré par l’État d’Hawaï, et rendu public par la campagne Obama en 2008. Comme nous l’avons écrit lorsque nous avons publié des photographies détaillées de ce document dans notre article intitulé « Born in the U.S.A. », ce document constitue une preuve légale de citoyenneté suffisante pour répondre à toutes les exigences du Département d’État américain pour la délivrance d’un passeport.
Des annonces publiques de la naissance d’Obama ont également été publiées dans les journaux hawaïens peu après sa naissance en 1961 (placées là non pas par sa famille, comme le suggère Trump, mais sur la base des documents officiels de l’État). Et le plus haut responsable des dossiers de l’état civil de l’État, le Dr Chiyome Leinaala Fukino, directeur du département de la Santé d’Hawaï, a publié une déclaration en 2009 indiquant qu’elle avait « vu les dossiers d’état civil originaux conservés au dossier » et que ces dossiers, qui sont confidentiels en vertu de la loi de l’État, vérifient que “ ; Barack Hussein Obama est né à Hawaï et est un citoyen américain né naturellement. »
Trump recycle maintenant certaines des théories erronées et fausses affirmations qui ont continué à circuler, principalement par courrier électronique viral et sur certains sites Web. Nous commencerons par la revendication la plus spectaculaire — qui a été soulevée pour la première fois en 2008 et rapidement discréditée.
Ce que la grand-mère kenyane d’Obama a vraiment dit
Donald Trump, NBC : Sa grand-mère au Kenya dit qu’il est né au Kenya et a été témoin de la naissance, d’accord ?
Trump, MSNBC : Sa grand-mère au Kenya a dit : « Oh non, il est né au Kenya et j’étais là et j’ai été témoin de la naissance.
Cette affirmation est vieille de plusieurs années et fausse. Elle a été soulevée publiquement le 30 octobre 2008 dans un dépôt judiciaire par Philip Berg, dont le procès alléguant que Obama était né au Kenya venait d’être jeté hors de la cour fédérale de Philadelphie. Dans un dépôt auprès de la Cour d’appel des États – Unis, Berg a demandé une ordonnance de justice « d’urgence » pour mettre fin à l’élection présidentielle et a joint comme « pièce A » un affidavit de Ron McRae, pasteur de Johnstown, en Pennsylvanie, qui se décrit comme l’évêque président des « Églises anabaptistes d’Amérique du Nord ». refusée).
Dans l’affidavit, McRae fait un certain nombre de déclarations, y compris une affirmation selon laquelle Obama avait fait campagne « activement » pour que Raila Odinga devienne présidente du Kenya en 2007. En fait, Obama était au Kenya en août 2006, près d’un an et demi avant l’élection présidentielle kenyane de décembre 2007. C’est là une raison de remettre en question la crédibilité de McRae.
Mais McRae poursuit en déclarant que, deux semaines plus tôt, la grand-mère paternelle d’Obama, Sarah Obama, lui avait avoué lors d’un entretien téléphonique transatlantique qu’elle était présente à la naissance de son petit-fils Barack Obama — au Kenya. Berg a déposé seulement une partie, édité transcription de l’appel, qui a été arrangé par l’un des compagnons missionnaires de McRae. Même ce bilan incomplet montre que c’est McRae — et non Sarah Obama — qui a déclaré que le futur président était né au Kenya. Les principales questions de McRae lui ont été transmises par l’intermédiaire d’un traducteur, puisqu’elle parlait dans sa langue maternelle luo, et non en anglais. Plus tard, la partie de la conversation omise par Berg a été révélée. Et il est clair que Sarah Obama a mal compris McRae au début, et a essayé à plusieurs reprises de corriger l’incompréhension de McRae, en disant avec insistance : « Il est né en Amérique !
» Transcription de Berg
Ron McRae : Amen. Je suis si reconnaissante. Pourrais-je lui demander, euh, à propos de son lieu de naissance ? Je voudrais voir salut lieu de naissance quand je, quand je viens au Kenya en décembre. Euh, était-elle présente quand il est né au Kenya ?.
Traducteur… : Oui. Elle dit : « Oui, elle l’était ! Elle était présente quand Obama est né. »
McRae : D’accord.
La transcription de Berg se termine ici. Mais quand l’enregistrement complet est apparu plus tard, il a montré que c’est ce qui a suivi immédiatement :
Ce que Berg a laissé
McRae : Ok, euh, quand je viens en décembre, j’aimerais passer à l’endroit, à l’hôpital où il est né. Pouvez-vous me dire où il est né ? Il est né à Mombasa ? (Longue pause).
Traducteur : Non, non — quoi ? . Non ! Obama n’est pas né à Mombasa. Il est né en Amérique.
McRae : Où est-il né, où est-il né ? Je croyais qu’il était né au Kenya.
Traducteur : Non, il est né en Amérique, pas en Mombasa.
McRae : OK. Savez-vous où il est né ?
Traducteur : Hein ?
McRae : Savez-vous où il est né ? Je croyais qu’il était né au Kenya. J’allais passer voir où il est né.
Traductrice : Monsieur, elle dit qu’il est né à Hawaï.
McRae : OK.
Traducteur : Oui, en 1960, c’était Hawaï, où son père et son père s’y mariaient aussi. C’était Hawaï.
McRae : OK. Je croyais que tu avais dit qu’elle était présente. Était-elle, était-elle, était-elle capable de le voir être, naître à Hawaï ? .
Traducteur : Non, non ! La, la femme n’était pas présente. Elle n’était pas, un quoi… voyez-vous, elle était ici au Kenya, et Obama est né en Amérique. Autrement dit, c’est évident.
Il est à noter que Berg n’a pas déposé d’enregistrement audio de l’appel de McRae auprès du tribunal. Il est apparu pour la première fois le 1er novembre 2008 sur le site « America’s Right » de Jeff Schreiber, qui se décrit sur son site comme étant « du côté droit du spectre politique traditionnel ». », et était « ouvert à l’idée que Barack Obama n’a pas été entièrement véridique » sur ses antécédents. Pourtant, Schreiber a publié un avis « AVERTISSEMENT — Please Read » en haut de son histoire, disant du récit de Berg : « Je ne pense pas particulièrement que ça sent bon ».
Nous avons récemment interrogé Schreiber et nous avons demandé comment il avait obtenu la cassette. « Je l’ai reçue de McRae lui-même », a-t-il dit. Il a dit qu’il restait sceptique à l’égard de la cassette. Il n’avait cependant aucune raison de croire que McRae lui a donné autre chose qu’un dossier audio « complet et complet » de l’entrevue.
Disant que Trump cite la cassette comme preuve qu’Obama est né au Kenya, Schreiber a demandé si nous avions le numéro de téléphone de Trump pour qu’il puisse l’appeler et lui parler. Qu’est-ce qu’il dirait à Trump ?
Schreiber, le 8 avril : Je lui dirais, eh bien, qu’il doit être prudent lorsqu’il s’agit de trouver de l’information. Si quelqu’un venait le voir avec un investissement solide, vous penseriez qu’il l’examinerait. C’est la même chose. S’il veut consigner le compte rendu et commencer à réclamer des choses, il doit s’assurer que la source est bonne. Je le mettrai en garde sur son rôle à l’école primaire présidentielle.
A notre connaissance, ni McRae ni Berg n’ont contesté l’authenticité de l’enregistrement sur le site de Schreiber. Vous pouvez écouter le tout par vous-même en allant à son , ou écouter une copie que nous avons téléchargée et publiée ici :
( Cliquez sur l’image pour écouter l’interview de Sarah Obama)
Il convient de noter que Sarah Obama a accordé un certain nombre d’interviews à des journalistes, et aucun d’entre eux ne l’a citée comme affirmant que le président était né au Kenya. Bien au contraire. Un journaliste d’une chaîne de télévision d’Indianapolis a déposé cette histoire peu après l’élection d’Obama en novembre 2008. Et Sarah Obama raconte (encore une fois, par l’intermédiaire de traducteurs) la première visite de son petit-fils au Kenya — alors qu’il avait 25 ans.
Certificat de naissance
Trump fait également de fausses déclarations sur le document Obama produit en 2008, affirmant qu’il n’est pas un acte de naissance et qu’il n’a pas de signature ou de numéro de série :
Trump, NBC : Il n’a pas de certificat de naissance ou il ne l’a pas montré. Il a ce qu’on appelle certificat de naissance vivante. C’est quelque chose qui est facile à obtenir… ce n’est pas l’équivalent… un certificat de naissance vivante n’est même pas signé par personne. J’ai vu le sien. Je l’ai lu très attentivement. Il n’a pas de numéro de série, pas de signature. Il n’y a même pas de signature.
Trump a tort. Il n’a pas fait ses devoirs.
Il est vrai que l’image plutôt médiocre que la campagne Obama a d’abord rendu publique ne montrait qu’un seul côté du document (la signature officielle était au revers) et que la campagne a effacé sans raison le nombre, pour des raisons jamais expliquées. Mais quand nous avons appuyé sur la campagne pour obtenir une meilleure image, nous avons été autorisés à venir au siège de la campagne et à la photographier par nous-mêmes, ce que nous avons fait. Si Trump avait examiné notre article de 2008, il verrait le timbre de signature d’Alvin Onaka, certifiant que le document est « une copie conforme ou un résumé du dossier », délivré à Obama 7 juin 2007 alors qu’il se préparait à se présenter à la présidence.
De plus, le numéro de série (en fait un numéro de « certificat ») apparaît très clairement sur nos photos. Le nombre est 151 1961 — 010641, pour tout ce que cela vaut
. Trump se trompe également sur ce que l’on qualifie légalement d’ « acte de naissance », qui est en fait un terme générique large sans signification juridique spécifique. Le Département d’État des États-Unis utilise le terme « certificat de naissance certifié » pour désigner exactement ce qu’Obama a produit, que Hawaii appelle une « certification de naissance vivante ». Le Département d’État accepte une photocopie certifiée par l’État d’un document généré par l’hôpital, comme cela était couramment utilisé dans le passé.
Mais Hawaï, comme beaucoup d’autres États, utilise maintenant des documents imprimés par ordinateur, et la forme d’Hawaï répond également aux normes du Département d’État pour établir la citoyenneté.
Département d’État américain : Une naissance certifiée le certificat porte le sceau levé, gaufré, imprimé ou multicolore, la signature du registraire et la date à laquelle le certificat a été déposé auprès du bureau du registraire, qui doit être dans l’année suivant votre naissance
Nous avons été amusés de voir Trump faire récemment un spectacle de production de ce qu’il a dit être son propre « certificat de naissance », qui n’était pas un document officiel et ne le qualifierait pas pour un passeport. « Il m’a fallu une heure pour obtenir mon certificat de naissance », a-t-il déclaré au site d’information à tendance conservatrice Newsmax. « Il est inconcevable qu’après quatre ans d’interrogatoire, le président n’ait toujours pas produit son acte de naissance. »
Le « certificat de naissance » de Trump était en fait un « certificat de naissance » officieux généré par le Jamaica Hospital Medical Center (dans le Queens, N.Y. — pas la nation insulaire) indiquant que Trump est né le 14 juin 1946. Mais parce qu’il n’a pas été « délivré par la ville, comté ou État » comme l’exige le Département d’État, il ne constitue pas une preuve légale de citoyenneté suffisante pour obtenir un passeport. Face à ces faits, Trump a plus tard toussé ce qu’il a dit être son acte de naissance officiel publié par le Bureau of Records and Statistics de New York. Il s’agit d’une photocopie certifiée conforme d’un « certificat de naissance » signé par un médecin. Celle-ci semble répondre aux exigences du Département d’État. Et celle d’Obama aussi.
Hôpital Hooey
Trump s’est également retrouvé doublement en affirmant que l’hôpital où il est né a encore des registres détaillés de sa naissance, et aussi que « personne ne sait » à quel hôpital Obama est né. Il a tort sur les deux points.
Trump, MSNBC : Non seulement l’hôpital n’a pas de certificat de naissance, ou s’ils l’ont, ils devraient le produire, ou peut-être il y a quelque chose dessus, qui sait, mais ils n’ont aucun dossier indiquant qu’il était là. La famille se bat dans quel hôpital à Hawaï il est né, personne ne sait dans quel hôpital, ils disent non c’est celui-là, non c’est celui-là. La famille d’Hawaï se bat.
Quelques autres choses, quand je suis né à l’hôpital jamaïcain dans le Queens, quand je suis né, il y a des dossiers qui disent combien mes parents ont payé pour le médecin, qui était le médecin, quel numéro de chambre je suis né, toutes ces choses que j’ai. Il n’y a aucune trace dans aucun hôpital d’Hawaï que Barack Hussein Obama y est né.
En fait, le centre médical Kapi’olani à Honolulu est le lieu de naissance d’Obama. C’est vrai que son certificat de naissance hawaïen ne nomme pas l’hôpital. Il est également vrai qu’au moins une nouvelle (qui a été corrigée plus tard) signalait à tort un hôpital différent comme lieu de naissance, permettant aux ennemis d’Obama de s’engager dans des spéculations infondées selon lesquelles les membres de la famille n’étaient pas d’accord. (Nous n’avons vu aucune preuve d’un tel désaccord familial.)
Il est également vrai que Kapi’olani ne peut pas légalement divulguer des renseignements personnels sur la santé sans l’autorisation de cette personne en raison de la loi de 1996 sur la transférabilité et la responsabilité de l’assurance maladie. Mais Obama a parlé de Kapi’olani comme « le lieu de ma naissance » dans une lettre qu’il a envoyée dans le cadre du 100e anniversaire de l’hôpital en 2009. Et l’hôpital a non seulement publié la lettre dans son magazine (voir page 6), mais alors le député Neil Abercrombie, démocrate qui est maintenant gouverneur de l’État, a lu fièrement la lettre à haute voix lors du gala anniversaire de l’hôpital. La vidéo de cet événement est toujours affichée sur le site Web de l’hôpital.
Nous avons extrait la partie pertinente ici :
https://static.video.factcheck.org/vid/NeilAbercrombieMessageAtKapiolaniMedicalCenter.mp4 Nous avons également constaté que Trump soufflait de l’air chaud quand il a affirmé que le Jamaica Hospital Medical Center dans le Queens a des dossiers détaillés de sa naissance, y compris « combien mon Les parents ont payé le médecin. » Notre chercheur Michael Morse a demandé à un porte-parole de l’hôpital à ce sujet. Ce qu’on lui a dit, c’est que les enregistrements de naissance d’il y a longtemps ont probablement été détruits il y a de nombreuses années, et même s’ils existaient encore, l’hôpital ne pouvait pas les libérer à des étrangers à cause de l’HIPAA. La politique de l’hôpital est de conserver les dossiers de tout enfant jusqu’à l’âge de 21 ans.
Michael Hinck, Jamaica Hospital Medical Center, porte-parole : Il est peu probable que l’information existe encore.
Et qu’en est-il des détails tels que le médecin qui a livré Trump et le numéro de chambre où sa mère et lui sont restés ? Même si cette information existait toujours, Hinck a déclaré : « Nous ne serions pas en mesure de donner des détails. Et c’est selon HIPAA. »
Et il en va de même pour d’autres hôpitaux, y compris Kapi’olani où Obama est né.
Faux Annonce de Naissance ?
Sur MSNBC « Morning Joe », Trump a également affirmé sans aucune preuve que les grands-parents d’Obama ont peut-être placé les annonces de naissance qui ont paru le 13 août 1961 dans le Honolulu Advertiser et le 14 août 1961 dans le Honolulu Star-Bulletin. Trump a spéculé que les grands-parents « placent les publicités » dans les journaux « parce qu’ils voulaient qu’il devienne citoyen américain ».
Trump, 7 avril : Maintenant, permettez-moi d’aller au dernier point. Le dernier point sur le Birther. Le dernier point est le journal. Eh bien, devine quoi ? Ses grands-parents ont probablement mis quelque chose parce que tout le monde voulait devenir citoyen américain, plus qu’aujourd’hui pour être honnête avec vous, parce qu’ils étaient plus fiers à l’époque. Mais à des fins d’hospitalisation et de bien-être, vous voulez devenir un citoyen américain. Donc, les grands-parents vivant à Honolulu, vivant à Hawaï, l’ont probablement mis dedans. C’est une explication très simple.
Il est aussi très simple de faire une fausse déclaration.
Dans une histoire de 2009, l’annonceur a noté que l’annonce était exactement la même chose dans les journaux concurrents : « M. et Mme Barack H. Obama, 6085 Kalanianaole Hwy., fils, 4 août. » citant porte-parole du département Janice Okubo.
Annonceur, 28 juillet 2009 : Cependant, ces statistiques d’état civil n’ont pas été envoyées aux journaux par le grand public, mais par le Département de la santé, qui a reçu les informations directement des hôpitaux, a déclaré M. Okubo. Les annonces de naissance émanant du public paraissaient ailleurs dans les deux journaux et comprenaient généralement des renseignements tels que le nom du nouveau-né, le poids et l’heure de la naissance.
La déclaration d’Okubo est en outre étayée par le titre de l’annonceur (« Naissances, mariages, décès) » et le sous-titre (« Bureau de la santé ») Statistiques »). Le titre du bulletin Star-Bulletin se lit comme suit : « Demandes de mariage – Naissances — Décès ».
Dans un article paru le 9 novembre 2008 dans l’Advertiser, l’ancien rédacteur en chef du Star-Bulletin, Dave Shapiro, a discuté de la politique du journal concernant l’acceptation des annonces de naissance.
Advertiser, 9 novembre 2008 : Dave Shapiro, chroniqueur de l’annonceur et ancien rédacteur en chef du Star-Bulletin, n’était présent dans aucun journal en 1961, mais il se souvient comment le processus des avis de naissance a fonctionné plusieurs années plus tard, lorsque les deux journaux étaient exploités conjointement par l’Hawaii Newspaper Agency — qui n’a plus « Ce sont des listes qui sont venues du ministère de la Santé de l’État », a-t-il dit. « Ils enverraient la même chose aux deux journaux. »
Ce n’est pas une preuve empirique. Mais Trump n’a aucune preuve et aucune connaissance du processus de publication des annonces de naissance.
« Maternelle »
Trump a donné le coup d’envoi de son La campagne Obama-isn’t-a-Citizen le 17 mars sur « Good Morning America » d’ABC quand il a admis avoir « juste un petit » doute sur la naissance du président. Ce doute, dit-il maintenant, s’est accru. Sur ABC, Trump a dit qu’il trouvait « très étrange » que « personne ne le connaissait » quand Obama grandissait comme un petit garçon à Hawaï.
Trump, ABC : La raison pour laquelle j’ai un petit doute — juste un peu — est parce qu’il a grandi et que personne ne le connaissait. Quand vous interviewer des gens — si jamais j’ai reçu la nomination, si jamais je décide de me présenter, vous pouvez revenir en arrière et interviewer des gens de mon jardin d’enfants, ils se souviendront de moi. Personne ne se présente jamais. Personne ne sait qui il est jusqu’à plus tard dans sa vie. C’est très étrange. Tout cela est très étrange. »
C’ est faux. Le fait est que le Maui News a interviewé deux enseignants de maternelle à la retraite, Aimee Yatsushiro et Katherine Nakamoto, qui se sont souvenus d’un petit de 5 ans Barack Obama dans leur classe de maternelle.
Maui News, 21 janvier 2009 : Yatsushiro, professeur à la retraite de Kahului, a été professeur étudiant de septembre à décembre 1966 à l’école primaire Noelani à Oahu. Son professeur superviseur était Kazuko Sakai, l’éducatrice primaire d’environ 25 élèves d’une classe de maternelle comprenant un garçon nommé Barack « Barry » Obama.
« C’était un enfant mignon, sympathique, lourd, » se souvient Yatsushiro. « J’ai pu visualiser Barry souriant, habillé de sa chemise blanche à manches longues, cachée dans son bermuda brun et portant des chaussures lacées. »
Nakamoto, également professeur à la retraite vivant maintenant à Wailuku, a été attribué par coïncidence à la même classe maternelle, seulement cette fois de janvier à juin 1967. Nakamoto a dit qu’elle n’avait jamais utilisé de surnom pour l’élève. « Nous l’avons appelé Barack. Il était très bien manié, respectueux, confiant et indépendant. »
Suzanne Malveaux de CNN a confronté Trump avec des interviews enregistrées de personnes qui se souviennent d’un jeune Obama alors qu’il était enfant à Hawaï. En réponse, Trump a faussement nié qu’il n’a jamais dit que personne ne se souvient d’Obama comme un enfant.
Trump, 7 avril : Écoutez, je n’ai pas dit ça. Tu dois naître à la campagne. S’il avait trois ans, deux ans, ou un an et que les gens se souviennent de lui, ce n’est pas pertinent.
Nous sommes d’accord que ce n’est pas pertinent. Le fait est que Trump l’a dit.
Nous le disons encore.
Comme nous l’avons dit au début, nous ne prenons aucune position sur la question de savoir si Trump mérite d’être nommé ou élu président. S’il a des doutes sur la naissance d’Obama, il a droit à eux — comme n’importe qui d’autre. Et nous ne présumions jamais de conseiller les républicains sur qui choisir leur candidat, ni de conseiller un électeur qui envoyer à la Maison-Blanche. Notre travail est simplement pour évaluer les preuves et invoquer des mensonges et des erreurs factuelles lorsque nous les trouvons.
Nous allons nous permettre cette observation. En 2008, nous avons dit ceci à propos des nombreuses théories et poursuites judiciaires qui prétendaient qu’Obama était né au Kenya, ou ailleurs que les États-Unis :
FactCheck.org, 1er novembre 2008 : De toutes les rumeurs folles, les théories du complot sans fondement et la désinformation pure que nous avons traitée à FactCheck.org pendant la campagne 2008, peut-être la plus bonne chose est l’affirmation que Barack Obama n’est pas un « citoyen naturel » et donc ne peut pas être président en vertu de la constitution.
Nous n’avons vu aucune preuve qui pourrait changer notre conclusion depuis près de deux ans et demi.
Les développements ont parfois été bizarres. La Cour suprême des États – Unis a ordonné à un avocat de payer une amende de 20 000 dollars pour un « frivole » poursuite soulevant certaines des mêmes revendications que Trump embrasse maintenant. Le même avocat a présenté au tribunal un acte de naissance qui aurait révélé qu’Obama était né à Mombasa — un document rapidement révélé comme un faux. Beaucoup de ceux qui embrassent les théories de Trump ont été laissés en rouge par un canular transparent du jour du fou d’avril 2009.
Alors… aime Trump ou le déteste. C’est ton choix. Tout ce que nous disons c’est que ses affirmations factuelles sur la naissance d’Obama le feraient virer de n’importe quelle organisation de presse réputée. Ou du moins, ça le ferait virer ici.
— de Brooks Jackson et Eugene Kiely, avec Michael Morse
Sources
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Henig, Jess. « Né aux États-Unis » FactCheck.org. 28 août 2008.
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Hawaii Department of Health. « Déclaration du directeur de la santé Chiyome Fukino, M.D. » Communiqué de presse. 27 juil. 2009.
Berg c. Obama. No 08-4340. U.S. District Court, Eastern District of Pennsylvanie. « Requête d’urgence pour une jonction immédiate pour maintenir l’élection présidentielle… » 30 oct. 2008.
Berg c. Obama. No 08-4340. U.S. District Court, Eastern District of Pennsylvanie. « Memorandum & Order ». 24 oct. 2008.
Berg c. Obama. No 08-4340. U.S. District Court, Eastern District of Pennsylvanie. « Pièce A. » 27 oct. 2008.
Associated Press. « Sen. Obama visite le bidonville de Nairobi ». MSNBC. 27 août 2006.
« Scores morts dans les affrontements de sondage au Kenya ». BBC News. 31 déc. 2007.
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Schreiber, Jeff. Entretien avec FactCheck.org. 8 avr 2011.
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« Exclusivité Newsmax : Trump Hospital Birth Docs. » Newsmax. 28 mars 2011.
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