Les moteurs 1.2 PureTech 110 et 130, largement diffusés dans la gamme de véhicules du groupe PSA, ont été la cible de critiques en raison de problèmes de fiabilité. Des conducteurs ont signalé des soucis tels que des défaillances de la chaîne de distribution et des dysfonctionnements au niveau du turbo. En réponse, le groupe PSA a pris des mesures correctives, incluant des campagnes de rappels et la mise en place de solutions techniques pour remédier aux défauts rencontrés. Les propriétaires de ces modèles sont invités à contacter leurs concessionnaires pour bénéficier des réparations nécessaires.
Analyse des défaillances des moteurs 1.2 PureTech 110 et 130
Les moteurs PureTech 1.2 litre, bien que couronnés par le titre de ‘meilleur moteur de l’année’, n’ont pas été exempts de critiques quant à leur fiabilité. Les modèles 110 et 130 ont montré des signes de surconsommation d’huile et d’usure prématurée de la courroie de distribution, des problèmes qui ont alimenté une vague de mécontentement parmi les utilisateurs. Ces dysfonctionnements ont conduit à une action de rappel concernant plus de 200 000 véhicules issus des marques Peugeot, Citroën, DS, Opel, toutes appartenant au groupe Stellantis.
Les témoignages recueillis auprès des utilisateurs mettent en lumière une dégradation rapide des composants internes du moteur, avec pour conséquence une réduction notable de la fiabilité des moteurs PureTech 1.2 litre. La surconsommation d’huile, en particulier, a été identifiée comme un symptôme précurseur de pannes plus graves, nécessitant souvent des réparations coûteuses bien avant les intervalles de maintenance prévus.
Face à cette situation, le groupe PSA a dû réagir pour contenir les désagréments causés à sa clientèle. En sus des rappels, des solutions ont été proposées, axées sur le remplacement des pièces défectueuses comme la courroie de distribution et la pompe à huile. Ces interventions sont censées restaurer la performance et la fiabilité des moteurs concernés, dans le but de redonner confiance aux consommateurs.
Le groupe PSA, conscient des enjeux liés à la satisfaction client et à l’image de marque, a donc entrepris de renforcer le contrôle qualité de ses moteurs PureTech. La prise en charge des véhicules rappelés s’inscrit dans une démarche globale de résolution des problèmes, où la transparence et la réactivité apparaissent comme des piliers essentiels. Les conducteurs sont invités à suivre les recommandations du constructeur et à se rapprocher de leur service après-vente pour toute intervention nécessaire.
Les mesures correctives et la prise en charge par le groupe PSA
Le groupe PSA, désormais intégré au sein de Stellantis, a affronté les défaillances signalées sur les moteurs 1.2 PureTech avec une série de mesures correctives. Les actions engagées comprennent le remplacement systématique des composants incriminés, tels que la courroie de distribution et la pompe à huile, identifiés comme sources potentielles des défaillances. Conformément aux directives émises par la Commission européenne, ces mesures s’accompagnent d’une communication proactive envers les propriétaires de véhicules affectés, relayée par le site RappelConso.
La prise en charge des réparations nécessaires a été confirmée par le groupe PSA, qui entend assumer pleinement la responsabilité des désagréments causés à sa clientèle. Des informations détaillées sur les modalités de cette prise en charge ont été mises à disposition des utilisateurs, ceux-ci pouvant prétendre à une réparation sans frais dans le réseau de concessions agréées. Le groupe s’emploie à dédommager les clients affectés par ces problèmes sur une base individuelle, après examen de chaque cas.
Le groupe fait aussi face à des problématiques liées à l’additif AdBlue, utilisé dans certains de ses moteurs diesel pour réduire les émissions polluantes. Des problèmes avec ce système ont été signalés, engendrant une surveillance accrue et des actions correctives supplémentaires. Stellantis se trouve ainsi au centre d’une attention soutenue de la part des associations de consommateurs et des autorités compétentes, telles que la Répression des fraudes.
Sur le front judiciaire, l’avocat Christophe Lèguevaques envisage une action collective contre Stellantis, pour obtenir réparation des préjudices subis par les consommateurs. Cette démarche, soutenue par des associations telles que l’UFC-Que Choisir, pourrait aboutir à un recours en justice visant à compléter les mesures de dédommagement déjà énoncées par le constructeur automobile. La perspective d’une telle action renforce l’impératif de transparence et d’efficacité dans la gestion de cette crise technique et commerciale.